Le cœur médiéval de la vieille ville de Hombourg-Haut remonte à la première moitié du XIIème siècle. Folmar, Comte de Metz, fit en effet édifier un premier château féodal appelé Hombourg, ce qui signifie en vieil allemand « château sur la colline ». Celui-ci se trouvait sur la route actuelle qui traverse Hombourg-Bas.

Le village s’est par la suite développé autour de ce château qui a appartenu au dernier Comte de Hombourg, à savoir Hugo de Lunéville-Metz. A sa mort en 1152, le Duc de Lorraine et l’Evêque de Metz, Etienne de Bar, convoitèrent le château. Le religieux réussit finalement à s’en emparer pour en faire le siège d’une seigneurie épiscopale.

Mais ce fut un autre évêque, Jacques de Lorraine, qui donna à la commune sa grandeur, en faisant notamment élever au XIIIème siècle un château sur une colline voisine, qui était surnommé à l’époque « la guérite du monde » ou « le miroir de beauté ». Il en fit le siège de l’avouerie de Hombourg-Saint-Avold. Jacques de Lorraine fit également ériger une ville-forte, Hombourg-l’Evêque, entourée de 650 mètres de remparts percés de trois portes. Il ne reste plus qu’une seule de ces entrées de nos jours, la Vieille Porte. Celle-ci constituait l’entrée principale de la forteresse. Hombourg-Bas fut par la suite annexé à la nouvelle cité pour ne former qu’une seule entité. Des chanoines s’installèrent parallèlement et firent construire une nouvelle église collégiale à partir de 1300 environ, ainsi qu’un hôpital pour les pauvres. Bâtie en grès rose des Vosges du XIIIème au XVème siècles, la collégiale Saint-Etienne impressionne encore aujourd’hui par ses dimensions. Edifiée en forme de croix latine, elle présente une nef bordée de bas-côtés, un transept, un chœur et deux chapelles, dont l’une est dédiée à Saint-Nicolas. Dans le cimetière qui jouxte l’édifice se trouve la tombe du compositeur lorrain Théodore Gouvy. Plus loin se dressent des statues étranges. Ce sont celles des saints auxiliaires et des saints guérisseurs, à l’image de Cyriaque, invoqué pour les maladies des yeux, ou encore de Pantaléon qui se trouve en la chapelle Sainte-Catherine, édifiée à la même époque par le chevalier Simon de Hombourg.

Cédée à plusieurs reprises, la cité fut relativement épargnée jusqu’à la Guerre de Trente Ans. Mais au cours de ce conflit qui ravagea la Lorraine, les remparts de la ville tombèrent et le château fut démantelé. Hombourg-Haut resta désert pendant une trentaine d’années, avant de devenir un bourg rural. Au XVIIIème siècle, l’industrie redonna son essor à la commune, avec l’installation d’une forge par Charles De Wendel, avant que la famille De Hausen ne suive, puis les maîtres de forge sarrois Gouvy. Chacun imprima sa marque, laissant des bâtiments remarquables.

Sur le blason de la commune, deux Alérions d’argent et la crosse épiscopale évoquent Jacques de Lorraine, Evêque de Metz et fondateur de la ville. A noter enfin que Hombourg-Haut fait aujourd’hui du réseau des Petites Cités de caractère®.

Plein de souvenirs d’enfance. Des soeurs à mon grand père, mes grandes tantes, habitaient pas loin de la collégiale (sur la droite de la première photo). Je connais très bien cette collégiale parce qu’elles y assuraient différentes tâches : remontage de l’horloge, préparation des services religieux, entretien. Un de leur frère était l’organiste. Je connais très bien également la chapelle.
Des moments formidables de ma jeunesse!
Baptisée Espace De Wendel en l’honneur de la famille d’industriels lorrains, la nouvelle salle des fêtes de Hombourg-Haut a été inaugurée début 2019 après 18 mois de travaux. La réhabilitation de la structure a représenté un investissement de trois millions d’euros. Le bâtiment, d’une superficie de 2 300 mètres carrés, regroupe une grande salle événementielle et le périscolaire de la ville.
Les origines des villages (périodes celte et antérieure) sont toujours sur les hauteurs !
les fonds de vallée n’ont commencé a être habité que vers les 11ème et 12ème siècles …