in , ,

Sécofab évite la liquidation mais pas la casse sociale

Placée en redressement judiciaire en septembre 2016, Sécofab, société de construction métallique et de chaudronnerie située à Sarralbe, a dernièrement été cédée à FB2M, seul repreneur qui s’était positionné. Si la décision du Tribunal de Grande Instance de Strasbourg permet de préserver l’outil industriel grâce à la mobilisation du personnel et des syndicats, le bilan social et humain reste néanmoins lourd puisque sur les 142 salariés, seuls 37 conservent leur emploi.

L’entreprise Sécofab est la plus impactée des cinq filiales du groupe Sotralentz, implanté à Drulingen, en Lorraine historique. 52 des 62 personnes du siège perdent leur emploi. 90 % des salariés des filières packaging et construction de Sotralentz ont quant à eux été repris et 143 emplois sur 189 ont été sauvés chez Sotralentz Metal Industries (SMI). Un paradoxe quand on sait qu’en 2015, Sécofab était la seule filiale du groupe qui rapportait de l’argent. C’est pourtant elle aujourd’hui qui paie le plus lourd tribut.

A noter que la société FB2M a été créée par quatre anciens cadres de Sécofab et Sotralentz. Ces derniers se sont engagés à embaucher six personnes par an en donnant la priorité aux anciens salariés de Sécofab pendant deux ans. Le repreneur entend également s’associer à un bureau d’études pour diversifier son activité et aller chercher de nouveaux contrats.

Rédigé par Thomas RIBOULET

Président-fondateur du Groupe BLE Lorraine et Rédacteur en Chef de BLE Lorraine.

Qu'est ce que vous en pensez ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Lè bêlle et lè bête / La belle et la bête

La Saudée, une tradition lorraine à l’origine de la Saint-Valentin