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Investissements de Lacto Sérum à Verdun

Après Eurial à Château-Salins, c’est au tour de Lacto Sérum, filiale du géant français Lactalis, d’investir dans son site de transformation de Verdun.

Une nouvelle tour de séchage sera ainsi mise en service cet été. Représentant un investissement de quarante millions d’euros, l’installation permettra de produire une poudre de lactosérum à haute fluidité. Celle-ci, qui doit faciliter l’utilisation du produit par les clients industriels de l’usine et limiter les effets de compactage dans les transports, remplacera deux tours devenues obsolètes depuis leur lancement en 1967 à l’occasion de la création de l’usine meusienne. Cet investissement permettra à Lacto Sérum de maintenir le niveau de sa production annuelle à hauteur de 80 000 tonnes. 140 personnes travaillent actuellement sur le site qui a réalisé l’année dernière un chiffre d’affaires de 80 millions d’euros.

Rappelons que la poudre de lactosérum est fabriquée à partir de « petit-lait ». Ce co-produit issus des fromageries est lui-même obtenu par élimination partielle de l’eau, puis déshydratation dans une tour de séchage. L’industrie agroalimentaire se sert de la poudre de lactosérum pour faire des sauces ou encore des glaces.

A noter enfin que Lacto Sérum entend parallèlement implanter des panneaux solaires sur quatre hectares de son site. L’énergie transformée alimenterait ainsi en air chaud la nouvelle tour de séchage.

Rédigé par Thomas RIBOULET

Président-fondateur du Groupe BLE Lorraine et Rédacteur en Chef de BLE Lorraine.

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  1. Après un an et demi de travaux, le Hall alimentaire de l’Etablissement Public Local (EPL) d’enseignement et de formation professionnelle agricole de la Meuse a dernièrement été inauguré à Bar-le-Duc. D’une superficie de 1 480 mètres carrés, ce nouveau bâtiment à l’habillage inox soigné permet d’étoffer les prestations au service de nombreux agriculteurs de la région, telles que la formation de viandes ou le conditionnement des fruits et légumes, tout en conservant une vocation pédagogique pour la formation des élèves. Chaque année environ cinquante tonnes sont en effet travaillées pour le compte d’une soixantaine de producteurs. La zone de transformation alimentaire s’étend à elle seule sur près de 1 100 mètres carrés. Elle dispose d’un couloir de visite qui permet grâce à des baies vitrées d’observer ce qu’il se passe à l’intérieur des différents ateliers sans y pénétrer. L’idée est ainsi d’avoir un véritable parcours du savoir-faire alimentaire dans le cadre d’une démarche de tourisme industriel. Rappelons enfin que le Hall alimentaire de l’EPL agricole de Bar-le-Duc a représenté un investissement de près de sept millions d’euros.

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