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Le Carreau de la mine de Faulquemont labellisé

Carreau de la mine de Faulquemont (Crédits photo : Alain Meier)

Le Carreau de la mine de Faulquemont a dernièrement été labellisé « Architecture contemporaine remarquable » par le ministère français de la culture. La distinction permet de mettre en valeur le patrimoine des XXème et XXIème siècles.

Témoin matériel de l’évolution technique, culturelle et sociale de la Lorraine, le Carreau de la mine de Faulquemont est ainsi honoré pour la beauté de ses bâtiments et la réussite de sa reconversion économique. Les peintures qui orne son entrée, énorme volume percé sur trois niveaux pour figurer la monumentalité, préfiguraient déjà la propagande stalinienne en présentant le mineur comme un homme fort, symbole d’une industrie puissante. Terminés en 1936, les bâtiments sont l’œuvre de l’architecte Léon-Joseph Madeline. Celui-ci a imaginé le site comme un château classique en le dotant d’une allée cavalière bordée d’arbres, de deux grands piliers à l’entrée, d’un gazon aux motifs géométriques, d’un pavillon central et d’ailes latérales avec un retour sur le côté. La perspective est soignée et complète. L’ensemble, d’une grande homogénéité et aux lignes épurées, est unique en son genre en Lorraine et en France.

Depuis la fin des mines et de la sidérurgie, le Carreau s’est reconverti tout en conservant son esprit industriel. Il accueille désormais un centre de formation spécialisé dans les engins de chantier, l’AFPA (Association pour la Formation Professionnelle des Adultes), le cabinet Wilhem et le conservatoire automobile.

Rappelons enfin qu’en Moselle une vingtaine de sites ont été être labellisés « Architecture contemporaine remarquable », à l’image de Bataville, du quartier du Wiesberg à Forbach ou encore de l’Anaconda au Parc Walygator à Maizières-lès-Metz pour l’avancée techniques que ces montagnes russes en bois constituaient à l’époque.

Rédigé par Thomas RIBOULET

Président-fondateur du Groupe BLE Lorraine et Rédacteur en Chef de BLE Lorraine.

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Un Commentaire

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  1. Je trouve regrettable que les deux tours qui abritaient les chevalets aient été détruites. C’était aussi une architecture unique. Je n’ai jamais compris cette décision.

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