Thomas RIBOULET
Et si c’était la star de vos barbecues cet été ? La boucherie-charcuterie-traiteur Magard d’Amnéville-les-Thermes propose sur ses étals des saucisses au Picon.
Cette recette originale a été élaborée il y a cinq ans par Sébastien Magard, boucher de la cité thermale. Mais c’est seulement depuis quelques semaines que ses saucisses aromatisées au Picon font le buzz et connaissant un incroyable succès. Une première tentative n’avait pas permis d’obtenir le résultat escompté. Alors Sébastien Magard a développé une seconde recette bien meilleure qui a plus à ses clients. A tel point que ceux-ci ont commencé à un moment à en commander par kilos.
Le secret de la réussite ? De la chair à saucisse, du Picon auxquels le Lorrain ajoute des oranges fraîches, quelques tomates cerises et certaines épices qu’il ne dévoile pas. Ce sont en effet ces dernières qui donnent véritablement ce goût particulier et cette couleur jaune à ses saucisses, encore plus que le Picon lui-même. De quoi ravir la clientèle régionale, très attachée à cet apéritif traditionnel de l’Est de la France.
Tombée dans l’oubli, la saucisse de Metz a dernièrement refait surface grâce à l’initiative d’une charcutière et d’un passionné d’histoire locale. A partir d’un ouvrage culinaire datant de 1890, à savoir Cuisine messine d’Ernest Auricoste de Lazarque, ils ont réussi à recréer cette spécialité ancienne, mêlant savoir-faire artisanal et patrimoine gastronomique lorrain. La préparation demande d’abord de mélanger du maigre de porc haché pas trop finement avec du sel, du poivre, des épices et du vin rouge. S’y ajoute ensuite l’assaisonnement avec de l’ail, de l’oignon, de l’échalote, du laurier, du girofle et du thym. Le tout est ensuite laissé à mariner huit jours au frais avant d’être poussé dans des boyaux, comme le veut le savoir-faire charcutier. La saucisse de Metz, qui avait progressivement disparu au cours du XXème siècle sans que l’on sache vraiment pourquoi, devrait ainsi prochainement de nouveau être proposée en boutique.