Un chantier de renaturation du ruisseau des Marivaux a dernièrement été mené dans la partie basse du Parc du Breuil à Plappeville, près de Metz. Celui-ci a permis de restituer le tracé naturel du cours d’eau qui a retrouvé ses méandres et une végétation adaptée à son écosystème.

Grâce aux aménagements hydrauliques réalisés, le ruisseau possède désormais une plus grande capacité d’absorption des crues. En cas de fortes pluies, des vasques aménagées de part et d’autre du cours d’eau absorbent en effet le trop-plein. Les berges du ruisseau ont par ailleurs été adoucies et les anciennes buses ont été remplacées par deux passerelles piétonnes en bois qui s’insèrent parfaitement dans le paysage. Dans le cadre de cette réalisation écologique et esthétique, un petit promontoire a également été aménagé au bord du ruisseau. Un panneau pédagogique y a été installé à destination des promeneurs qui peuvent suivre un nouveau chemin sécurisé qui longe le parc, lui-même situé à proximité d’une zone humide.

A noter que le ruisseau des Marivaux, qui prend sa source à Plappeville, est un affluent du ruisseau de Saulny. La source des Marivaux a alimenté bon nombre de récits de faits de sorcellerie. Selon des documents du XVIème siècle, des sabbats s’y déroulaient. Ce n’est donc pas étonnant qu’entre 1593 et 1595, plus de dix personnes du village furent brûlées sur la place publique. Rappelons que Nicolas Remy, le tristement célèbre Procureur général du Duché de Lorraine, a été le principal chasseur de sorciers et pourvoyeur de bûchers.
Ancien village de vignerons blotti dans un écrin de verdure sur les pentes du Mont Saint-Quentin, Plappeville tire son nom de Pappole, Evêque de Metz, qui fit construire en 621 une villa sur des ruines romaines, à l’emplacement actuel du village, appelé « Pappoli-Villa ». La présence de nombreuses sources, à l’image de celles de la Taye aux Vaches et des Marivaux a permis à Plappeville d’alimenter en eau une partie de la ville de Metz. Les eaux étaient autrefois stockées en un réservoir, surnommé « le Grand Magasin », situé près de l’église fortifiée Sainte-Brigide. Cette spécificité provient des roches calcaires qui composent le sous-sol du haut de la commune. Très perméables, celles-ci laissent s’infiltrer les eaux de pluie et s’amasser en veines en bas du village pour donner naissance aux sources. A proximité de ces sources et à l’ombre des arbres, il n’est pas rare d’observer des salamandres. Peu farouches, elles se laissent approcher se sachant protégées par la toxicité du venin secrété par leur peau.

Le lavoir situé face à la mairie, le ruisseau de Bonne Fontaine ou encore les réservoirs sur les hauteurs de Plappeville constituent enfin autant d’éléments patrimoniaux qui soulignent l’omniprésence de l’eau dans le village.

Un parc inondable a été aménagé à la place de l’ancien stade Gibon à Woippy, afin d’encaisser les fortes pluies et d’éviter que les riverains de Woippy-Village et du quartier gare aient de l’eau dans les caves lorsque le ruisseau de Saulny déborde. L’idée est ainsi de concilier environnement et sécurité des habitants dans le contexte de dérèglement climatique. Cette zone constitue en effet le point le plus bas de la commune. C’est ici que le ruisseau déborde. Des mares de rétention ont été creusées. Elles représentent le premier niveau de stockage de l’eau. Si la pluie est plus forte, tout le parc peut être inondé. Un cheminement surélevé permet néanmoins dans ce cas aux piétons de pouvoir toujours accéder à la gare. Les variétés d’arbres et de plantes ont été choisies pour survivre sur un terrain inondé. L’aménagement du Parc Gibon a représenté un investissement de 110 000 euros. Des casiers de rétention doivent encore être installés d’ici 2028, afin de stocker l’eau en cas de crue centennale.
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