Thomas RIBOULET
L’église Saint-Fiacre du Sablon, à Metz, a dernièrement été rénovée après plus de quatre ans de chantier à l’extérieur de ce bâtiment historique emblématique de ce quartier messin.
Les travaux de restauration, qui ont représenté un investissement de 1,2 million d’euros, ont consisté au ravalement complet des façades, ainsi qu’à la reprise de certaines parties du toit et des cadrans. Construit en 1914, l’église Saint-Fiacre illustre parfaitement la dialectique franco-allemande qui caractérise la biculturalité moderne de Metz. En effet, les Allemands ont construit les fondations de l’édifice en 1914, alors qu’une partie de la Lorraine était encore annexée. L’architecte Hermann Neuhaus, originaire de Cologne, avait alors imaginé une église d’inspiration gothique du XIIIème siècle. Après le difficile retour dans le giron hexagonal à l’issue de la Première Guerre mondiale, les Français reprirent les travaux de construction en 1924. Entre-temps, les plans initiaux avaient été modifiés par l’architecte Théophile Dedun qui redessina l’église dans un style néo-gothique avec un clocher de 72 mètres de haut à la silhouette plus élancée. Celui-ci opta également pour le jaune ocre de la pierre de Jaumont en lieu et place du grès rose des Vosges et du grès gris de Forêt-Noire qui habille par exemple le Temple Neuf de Metz. L’architecte français supprima enfin la flèche gothique qui devait s’élever à la croisée du transept.
Outre la rénovation du clocher et des façades de l’église Saint-Fiacre de Metz-Sablon, les abords de l’édifice ont également été réaménagés avec l’installation de bornes de recharge rapide pour les véhicules électriques, la création de nouveaux points d’apport volontaire enterrés et le renouvellement de l’éclairage urbain. Le monument aux morts a par ailleurs été restauré et bénéficie désormais d’une mise en lumière. Ces travaux, qui ont duré plusieurs mois, ont représenté un investissement de 2,2 millions d’euros TTC.
Le centre bourg de Magny, village-quartier qui a été rattaché à Metz en 1961, a dernièrement été entièrement réhabilité après seize mois de travaux qui ont représenté un investissement de plus de deux millions d’euros. Autour de l’église Saint-Martin, les Places Monpeurt et Saint-Roch, ainsi que la Rue Jean d’Apremont ont une nouvelle apparence. Elle dispose en effet désormais d’un sol désimperméabilisant. Des zones de rencontre, limitées à 20 km/h, mais aussi des sections limitées à 30 km/h ont été aménagées, afin de réduire la vitesse des automobilistes. A noter enfin qu’une borne de recharge électrique et une trentaine d’arbres ont également été mises en place.