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Alcazar Hôtel, sixième roman en sept ans pour Viviane Roeth

Crédits photos : Jean-Marie MATHE pour le Groupe BLE Lorraine

107ème livre édité par Rroyzz à Yutz, « Alcazar Hôtel » est le sixième roman publié par Viviane Roeth en sept ans. Après l’Irlande, le Sénégal et Creutzwald, c’est à Cleveland et New-York que se déroule son dernier opus. Peut-être bientôt traduit aux Etats-Unis.

Habitant Creutzwald, préparatrice en pharmacie depuis quarante ans à Boulay, Viviane Roeth ne chôme pas depuis Carnet de voyage, son premier roman paru en 2010. Son sixième vient de sortir le 22 octobre. C’est Richard Holzer, un ami d’enfance exilé près de Cleveland aux Etats-Unis depuis trente ans, qui lui a suggéré la trame.

BLE Lorraine : Pourquoi Alcazar Hôtel ?

Viviane Roeth : « Lieu central de l’histoire, building historique construit en 1923, c’était un hôtel de Cleveland, aujourd’hui transformé en appartements. On est dans les années 1970, Willy Smitt et Ben, deux trentenaires, orphelins, se rencontrent dans l’avion New-York-Cleveland : l’un très sûr de lui, l’autre introverti. Le troisième personnage, Kate, chef de cuisine, nage dans le bonheur. Il suffit d’un rien pour mettre à l’épreuve les corps et les cœurs ».

BLE Lorraine : Comment s’est déroulée l’écriture du roman ?

VR : « Je n’ai pas séjourné à Cleveland pour m’imprégner de l’atmosphère comme font certains écrivains. Après l’idée de départ suggérée par Richard, je fais un plan, j’imagine mes personnages qui deviennent, à la longue, mes amis. Je ne m’inspire de personne et me fie uniquement à mon intuition. J’écris chronologiquement selon l’humeur du moment. Pas le soir. En juin dernier, après 18 mois d’écriture et de corrections, j’envoie mon manuscrit, relu et corrigé par Emmanuel Millet, mon éditeur. Et là, c’est le vide, je me sens seule. A sa publication, une fois en main, j’ai un pincement au cœur : c’est toujours une grande fierté, même au sixième. Et j’attends impatiemment les retours ».

BLE Lorraine : Que pense l’écrivaine de sa production ?

VR : « Je ne me considère pas comme écrivaine, c’est un grand mot qui n’est pas pour moi : je suis auteure. Je tiens compte des remarques et des critiques. Je me suis améliorée dans l’écriture et donne plus de description. Edités à compte d’éditeur, mes précédents romans, sauf le quatrième, dont le titre, Et sexuellement, comment ça va ?, était mal choisi, ont été vendus à 300 exemplaires chacun. 110 exemplaires de mon sixième ont déjà été écoulés en quinze jours ».

BLE Lorraine : Quels sont vos projets d’auteure ?

VR : « Des séances de dédicaces, notamment le 25 novembre chez Leclerc à Creutzwald. Un septième roman est déjà en cours d’écriture depuis un mois : il se passera à Pange. Et, surtout, Richard, mon ami d’enfance, va essayer, grâce à ses connaissances, de faire éditer Alcazar Hôtel aux Etats-Unis. Et, après, pourquoi pas le cinéma ? »

Rédigé par Jean-Marie MATHE

Passionné de médias et correspondant local en Pays Boulageois pour le Groupe BLE Lorraine.

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