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Thaon-les-Vosges efface Capavenir Vosges

Thaon-les-Vosges

La Rotonde de Thaon-les-Vosges (Crédits photo : Patrice GREFF pour le Groupe BLE Lorraine)

La farce de Capavenir Vosges aura finalement duré quatre ans. Rien en comparaison des siècles d’histoire traversé par Thaon-les-Vosges. La parenthèse de cette mauvaise blague, initiée le 1er janvier 2016, qui avait donné un nouveau nom marketing digne d’une agence Pôle Emploi à la commune des Vosges après sa fusion avec les villages voisins de Girmont et d’Oncourt, s’apprête enfin à être refermée d’ici quelques mois. A la suite d’un référendum populaire, les habitants se sont en effet très majoritairement exprimés pour redonner son véritable nom à Thaon-les-Vosges.

Le dimanche 8 novembre, les 9 000 habitants de Capavenir Vosges étaient appelés à voter par correspondance, conditions sanitaires liées la pandémie de Covid-19 obligent, pour choisir le nouveau nom de leur commune et à confirmer ou non la fusion des anciennes communes de Thaon-les-Vosges, de Girmont et d’Oncourt. Et le résultat est net et sans bavure. Autant que le succès populaire de l’initiative avec un taux de participation de 57 %. En effet, 91,39 % des 3 849 votants se sont exprimés pour que Capavenir Vosges retrouve le nom de Thaon-les-Vosges. Par ailleurs, les habitants ont en parallèle demandé, à plus de 80 %, que la fusion entre les trois anciennes communes soit maintenue. Girmont et Oncourt vont donc devenir des communes déléguées de Thaon-les-Vosges.

Ce juste retour à la normale sera entériné lors du prochain conseil municipal. Mais avant d’être effectif, ce changement devra encore être approuvé par le préfet des Vosges.

A noter que le dépouillement des votes du référendum a été effectué pendant cinq heures au Gymnase de la Poste sous le contrôle d’un huissier. Rappelons enfin que pour une immense majorité des habitants le nom de Capavenir Vosges constitue un déni d’identité et une véritable injure à l’histoire et au passé de Thaon-les-Vosges. Leurs voix devraient être entendues. Mieux vaut tard que jamais.

Rédigé par Thomas RIBOULET

Président-fondateur du Groupe BLE Lorraine et Rédacteur en Chef de BLE Lorraine.

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