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Ateliers pour enfants atteints de déficiences intellectuelles avec la Papill’Haute à Metz

Papill haute

Créée mi-février par Sarah Botzem, l’association la Papill’Haute propose à Metz des ateliers pour les enfants atteints de déficiences intellectuelles. L’idée est de les inclure dans la société et de soulager aussi un peu leurs parents. D’autant plus que la plupart des centres aérés et des périscolaires n’accueillent pas toujours ces enfants par manque de personnels formés. L’action de Sarah Botzem, par ailleurs éducatrice technique spécialisée dans un institut médico-éducatif et professionnel, est donc précieuse. Rencontre avec cette jeunes Messine de 28 ans.

BLE Lorraine : Pourquoi avoir créé l’association la Papill’Haute ? Quel est son but ?

Sarah Botzem : « J’ai créé cette association car dans mon métier j’ai pu constater que les parents ont besoins de répit et de modes de garde pour leur enfant en situation de handicap. Les centres aérés et périscolaires n’accueillent pas ou rarement des enfants porteurs d’un handicap. La Papill’Haute est une association à but non lucratif. Elle a pour objet de prendre le relais auprès des parents d’enfants âgés de plus de douze ans et porteurs d’une déficience intellectuelle. Au sein de la société, elle a pour intérêt de favoriser l’autonomie et l’inclusion des personnes. Son siège se situe à Montigny-lès-Metz. Nos ateliers cuisines se font deux mercredis après-midi dans le mois au sein de la MJC Metz-Sud Rue du 20ème Corps Américain. »

BLE Lorraine : Quelles activités proposez-vous aux enfants ?

SB : « Nous proposons des ateliers cuisines. Par la suite nous organiserons aussi des activités à l’extérieur autour d’un potager et d’événements. Nous voulons créer des partenariats. L’idée est ainsi de prendre le relais auprès des parents et de leurs permettre d’avoir du répit. Ce besoin est exprimé par plusieurs parents au sein de la structure où je travaille. Nous souhaitons favoriser l’inclusion des enfants au maximum, d’où le choix de la MJS Metz-Sud. Cette volonté d’inclusion s’inscrit dans la loi du 11 février 2005. »

BLE Lorraine : Pourquoi avez-vous décidé d’ouvrir une cagnotte sur un site de financement participatif ?

SB : « Nous avons ouvert une cagnotte sur Leetchi car notre association a besoin d’argent pour se développer, en particulier pour ouvrir un compte bancaire, souscrire une assurance ou encore faire la cuisine et acheter des ingrédients pour nos ateliers. Nous souhaitons également pouvoir acquérir des supports pédagogiques et du matériel de communication. »

BLE Lorraine : Quelles sont les prochaines étapes de votre projet ? Quelles idées souhaitez-vous mettre en place et développer par la suite ?

SB : « Pour l’instant, nous souhaitons nous concentrer sur les ateliers pour avoir des personnes régulières et surtout nous faire connaître. Par la suite, nous essayerons de trouver des partenariats pour mettre en place de nouvelles activités, comme par exemple proposer de faire de la pâtisserie en EHPAD. Nous reprendrons nos activités une fois la crise liée au coronavirus passée. »

Rédigé par Rédaction BLE Lorraine

La Rédaction du Groupe BLE Lorraine, premier média et think tank indépendant de Lorraine.

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