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Nancy Thermal est en bonne voie

Grâce au déménagement des étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art (ENSA) de Nancy à ARTEM à la rentrée, le projet Nancy Thermal devrait enfin entrer dans une phase plus concrète et opérationnelle.

La Métropole du Grand Nancy a en effet déjà reçu l’agrément de l’Académie nationale de médecine en 2014 pour une utilisation médicale de la source qui repose sur une étude clinique portant sur 283 patients volontaires souffrant d’arthrose du genou. Le préfet a de son côté également autorisé l’exploitation thermale à des fins thérapeutiques en rhumatologie. Les travaux vont donc pouvoir commencer, même si le chantier ne devrait battre son plein qu’en 2018 et en 2019, pour une ouverture de l’établissement thermale en 2020.

En attendant, la piscine olympique de plein air Louison Bobet est fermée depuis le 31 août. Elle ne rouvrira que l’été prochain avant sa fermeture définitive. Les bassins extérieurs seront alors démolis pour construire un parking souterrain de 350 places qui sera recouvert d’un grand espace vert réservé aux activités physiques de la station thermale. Cet espace donnera sur le Parc Sainte-Marie, afin de créer une liaison verte de la Rue Blandan à l’Avenue Boffrand. Une piscine nordique sera construite à l’emplacement des installations techniques de la piscine couverte et le magnifique bâtiment de l’école des Beaux-arts sera transformé en hôtel de luxe cinq étoiles.

Les thermes seront quant à eux aménagés autour de la somptueuse piscine ronde de Nancy Thermal. Ils comprendront trois espaces : un établissement thermal, un établissement d’activités thermales sportives et un établissement tourné vers le bien-être qui comprendra un bassin spa et un bassin natation. Un espace de restauration est bien entendu aussi prévu. Seul les curistes munis d’un certificat médical auront accès à l’établissement thermal à proprement parlé, le reste des équipements sera accessible au public. Le projet architectural n’est pas encore arrêté. Il sera validé par l’exploitant qui reste lui-aussi à désigner.

Le projet, qui représente un investissement total de cinquante millions d’euros, doit permettre à la cité ducale de renouer avec le thermalisme du début du XXème siècle. L’architecte Louis Lanternier découvrit en effet en mai 1909 une source chaude à 36°C à 800 mètres de profondeur. Celle-ci constitua l’une des attractions de l’Exposition Internationale de l’Est de la France. En 1911, l’Académie de médecine avait déjà reconnu sa vertu thérapeutique. La station Nancy Thermal fut créée en 1912, mais la Première Guerre mondiale stoppa complètement l’ambitieux projet d’aménagement imaginé pour les curistes.

Rédigé par Thomas RIBOULET

Président-fondateur du Groupe BLE Lorraine et Rédacteur en Chef de BLE Lorraine.

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