in ,

Un Musée du Cirque dans le Château de Nilvange

Le rez-de-chaussée du Château de Nilvange, ancienne maison du directeur des usines sidérurgiques de la Société Métallurgique de Knutange (SMK) construite en 1899, accueillera d’ici le printemps prochain un Musée du Cirque.

L’idée est de mettre en valeur et de présenter la magnifique collection de Vincent Ormasti, jeune homme originaire d’Audun-le-Tiche qui a notamment dirigé le cirque Médrano en 2012. Celui-ci a rassemblé des milliers d’objets, costumes, modèles réduits, photos et affiches. Des cadeaux d’artistes et des pièces rares acquises lors de rencontres, à l’image d’un portrait numéroté d’Achille Zavatta donné par sa veuve ou encore du chapeau pailleté de Sergio, célèbre M. Loyal des soirées télévisées, sont progressivement venus enrichir sa merveilleuse collection.

De grandes maquettes seront installées, afin de présenter l’évolution du cirque au cours de l’histoire, des années 1900 au XXIème siècle marqué par l’utilisation des technologies numériques. Ce nouveau musée devrait apporter une touche de gaîté, de joie et d’humour en ces heures bien sombres.

A noter enfin que le Parc du château sera toujours accessible librement. Il proposera cela dit de poursuivre cette visite féerique dans l’univers du cirque. Des lions, des éléphants ou encore des tigres en résine devraient en effet y être installés. Une école du cirque devrait par ailleurs être créée dans la commune d’ici l’été prochain.

Rédigé par Thomas RIBOULET

Président-fondateur du Groupe BLE Lorraine et Rédacteur en Chef de BLE Lorraine.

Qu'est ce que vous en pensez ?

3 Commentaires

Répondre
  1. Trois ans après son ouverture, le Musée du Cirque de Nilvange a malheureusement dû fermer ses portes. Porté par une poignée de bénévoles, il présentait des milliers d’objets, costumes, affiches et maquettes issus de la collection personnelle de son fondateur. Ce dernier avait investi plus de 40 000 euros de ses fonds propres pour exposer sa collection au rez-de-chaussée du château de Nilvange, dans le Vallée de la Fensch. Près de 2 000 visiteurs y étaient accueillis chaque année. Les entrées permettaient alors d’équilibrer le budget et le fonctionnement du musée. Malheureusement, la crise sanitaire est passée par là. Sans compter les multiples dégradations, dont l’incendie d’une des roulottes installées à l’extérieur du musée dans le parc du château. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour le fondateur du musée qui a décidé de jeter l’éponge. Il devra néanmoins continuer à rembourser son emprunt malgré la fermeture du musée.

  2. Situé dans le château de Nilvange, le Musée du Cirque Henri Beautour a été en grande partie créé à partir des collections personnelles de Vincent Ormasti, coiffeur de profession et grand passionné de cet univers. Affiches, costumes, maquettes, etc., toute l’atmosphère du cirque a été reconstituée dans les couloirs du château. Même des animaux en résine ont été installés dans le parc attenant. Au total, près de 137 000 euros ont été investis par Vincent Ormasti pour aménager ce musée qui a pour parrain Sergio, le célèbre Monsieur Loyal. Des membres de la famille Bouglione ont également fait don de plusieurs pièces pour compléter les collections.

  3. Le château de Nilvange a été construit en 1899 selon un plan d’urbanisme lié à l’installation des hauts-fourneaux du site de la Paix puis de la Société Métallurgique de Knutange (SMK). Il servait à l’époque de résidence au directeur qui y vivait comme un châtelain avec sa famille. Il possédait des chevaux de selle dans l’écurie. De grandes soirées y étaient organisées et les ingénieurs de l’usine venaient régulièrement lui rendre visite. On entrait dans la propriété par le bas du parc en franchissant en calèche un adorable pont en pierre de Jaumont qui menait au large parvis situé à l’arrière de la demeure. Cette dernière donnait sur un très beau jardin de 1,5 hectare composé de massifs floraux aménagés en mosaïques.

    Afin de donner une bonne image de l’entreprise, le château était à la pointe de l’innovation. Les allées du parc étaient ainsi goudronnées, dotées de caniveaux en pierre pour favoriser le ruissellement des eaux de pluie et équipées de lampadaires identiques à ceux mis en service quelques années plus tôt le long de l’Avenue de l’Opéra à Paris. Le château était d’ailleurs le seul bâtiment de la commune à avoir l’électricité. Avec son plafond agrémenté d’écailles de nacre qui dissimilaient des petites ampoules reliées à un grand tableau de commandes, le bureau du directeur était fastueux. Chaque interrupteur permettait d’éclairer un signe du zodiaque différent. Le plancher de la pièce était quant à lui marqueté de placages de bois et d’ivoire de toutes les couleurs.

    (Source : Le Républicain Lorrain)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Lo gohhon que vè wâr maitresse è lè Haye / Le garçon qui va voir maîtresse à la Haye

Buhl-Lorraine : l’ULM donne des ailes !